Il s’agit de deux formes sociales qui ont plusieurs similitudes : Elles ne nécessitent pas de capital minimum, pas de nombre d’associés minimum et une responsabilité limitée au montant des apports.
Les principales différences entre la SARL et la SAS apparaissent au cours de la vie de la société.
Que ce soit la SARL ou la SAS, qu’il s’agisse de l’exercice d’une activité civile, commerciale ou mixte, ces deux sociétés sont adaptées.
La forme sociale de la SARL peut être utilisée dans presque tous les secteurs à l’exception des activités d’assurance, d’épargne ou la capitalisation ou la forme SAS s’impose.
Concernant la gestion, celle de la SAS est beaucoup plus souple que celle de la SARL car les statuts de la SARL sont réglementés et encadrés par la loi ce qui permet de sécuriser les associés. La SARL est beaucoup plus adaptée quand il s’agit d’une entreprise familiale (SARL de famille).
A l’inverse, les statuts de la SAS sont déterminés librement par les associés et aucune loi ne s’y applique.
Depuis le 1er janvier 2018, les dividendes versés en SAS et en SARL sont imposés selon le régime de la Flat Tax ce qui signifie que tous les dividendes perçus seront taxés à un taux unique de 30% comprenant l’impôt sur le revenu (12,8%) et les cotisations sociales (17,2%).
Il s’agit donc de la même imposition en matière de dividendes que ce soit en SARL ou en SAS. De plus, les deux formes sociales sont soumis à l’IS par défaut (avec une possibilité à l’IR).
Concernant le statut social du dirigeant, le dirigeant ne bénéficie pas du même statut social et n’est pas affilié au même régime de protection sociale qu’il s’agisse d’une SARL ou SAS.
S’agissant de la retraite, les dirigeants de SAS sont soumis au régime général et les gérants de SARL sont soumis au régime TNS. Ainsi, les dirigeants de SAS auront une couverture plus complète.
Concernant l’assurance chômage des dirigeants, ni le président de SAS ni le gérant majoritaire de SARL n’en bénéficient. Pour en bénéficier, il faut être salarié dans le cadre d’un contrat de travail ce qui veut dire qu’il faut être subordonné à son employeur.
Enfin, il est possible de réaliser une transformation d’une SARL en SAS.