La désignation d’un Président est obligatoire lors de la création d’une SASU. Il est nommé pour prendre les décisions du quotidien et détient les pouvoirs les plus étendus lui permettant d’agir au nom de la société dans la limite de l’objet social. Dans le cas où le le Président et l’associé unique sont la même personne, ce dernier détient alors tous les pouvoirs au sein de la Société. Il est également possible de nommer d’autres dirigeants comme des directeurs généraux au sein de la Société.
Le dirigeant est le représentant légale de la Société et un mandataire social agissant pour le compte et au nom de la Société. Il n’existe qu’un seul Président au sein d’une SASU, il est donc le seul à exercer cette fonction (la nomination d’un ou plusieurs directeurs généraux est également possible).
Contrairement à la EURL où le gérant est obligatoirement une personne physique, dans une SASU, le Président peut être une personne physique ou une personne morale (une société). Lorsque l’associé unique est une personne morale, elle est représentée par son dirigeant qui est son représentant légal.
Le premier dirigeant d’une SASU doit être nommé dans les statuts par l’associé unique. Les statuts prévoient également la durée de son mandat ainsi que toutes les autres conditions.
L’associé unique de la SASU détient 100% du capital social et donc des actions. C’est donc lui qui prend toutes les décisions les plus importantes au sein de la société et qui est susceptible de percevoir des dividendes.
Si l’associé unique est également le Président de la Société, il détient alors les pouvoirs les plus étendus au sein de la Société ;
Si l’associé unique n’est pas le Président, les fonctions doivent donc être différenciées. L’associé unique détient les actions de la Société, mais n’en n’assure pas la gestion quotidienne qui est assurée par le Président, dont les fonctions ont été établies par les statuts par l’associé unique.
Concernant la rémunération du Président, aucune réglementation n’impose que le Président d’une SASU soit rémunéré.
Son régime social est simple car il cotise au régime général de la sécurité sociale et bénéficie de ce fait du statut d’assimilé-salarié. Sa protection est donc la même qu’un salarié, à l’exception de l’assurance chômage.